Penn and teller

Duo de magiciens américains, Penn and Teller exerçaient, au début de leur carrière, leur art de la magie en trio, entre 1970 et 1981, avec l’illusionniste Wier Chrisemer, définitivement retiré du monde du spectacle. Ce trio de prestidigitateurs se présentait sous le nom de The Asparagus Valley Cultural Society et s’est produit au fameux Phoenix Theatre de San Francisco.
Penn Jillette et Teller décident alors de poursuivre, en duo, leurs créations et représentations de tours de magie. Souvent en compétition avec les meilleurs illusionnistes, comme Lance Burton – Magicien, qui remporte la première place d’un concours de magie en 1977 et reçoit en 1980, de la Fraternité internationale des Magiciens, la médaille d’or d’excellence.

Très vite, Penn and Teller ont su s’imposer dans le milieu de la magie, jusqu’à connaître un vif succès depuis plus de 30 ans. Le premier spectacle créé à deux, s’intitulait « La Seance of Horror de Mme Lonsberry ».
En optant pour le genre d’illusionnisme teinté de comédie burlesque, Penn Jillette et Teller ont conquis tous les publics des États d’Amérique. Leur jeu scénique consiste en un orateur, rôle attribué à Penn, et à un mime muet, interprété par Teller. L’idée est originale et fait mouche tout au long de leurs spectacles. Des numéros bien différents de ceux que présentent le tout aussi illustre Lance Burton – Magicien qui fait dans le sensationnel, ou de David Copperfield et ses spectaculaires évasions.

Penn, né en 1955 et Teller, né en 1948, jouissent d’une fervente popularité. Une renommée qui leur a permis d’accéder, comme leurs pairs, Lance Burton – Magicien ou David Copperfield, à la présentation d’émissions télévisées, telles que « Penn and Teller : Fool Us » en 2011-2012. Il s’agissait d’un concours de magie dont Penn and Teller devaient deviner comment le tour était réalisé. A la clé, un séjour à Las Vegas et l’occasion aux prestidigitateurs vainqueurs de se produire en première partie du spectacle de Penn and Teller. Un autre programme télévisé diffusé entre 2003 et 2010, « Penn and Teller : Bullshit », réalisé en mémoire d’Houdini le magicien, avait pour thème la dénonciation de « conneries » (« bullshits »), le binôme se lançait ainsi dans le libertarianisme et la défense du scepticisme scientifique.

Puis, en avril 2013, arrive la consécration de Penn and Teller honorés, par une étoile sur Hollywood Bd, à Los Angeles, la 2494e du Walk of Fame, à proximité de celle d’Harry Houdini.
On retrouve le duo au sommet de sa gloire, sur les prestigieuses scènes de Las Vegas, au même titre que les illusionnistes Siegfried et Roy et leurs tigres blancs ou Lance Burton et ses numéros classiques. Un succès que Penn and Teller doivent, par ailleurs, à des révélations de trucages au cours de leur numéro, tel que celui des gobelets.
Une complicité à la scène, que les compères illusionnistes ne reproduisent pas à la ville, leurs modes de vie étant diamétralement opposés.